Découvrir en détails notre article
Découvrir en détails notre article
Temps
de lecture
mn
Lorsque je suis arrivé chez Widop, l'équipe avait déjà l'habitude de réaliser des entretiens trimestriels avec chaque salarié. Une question revenait systématiquement : "Quel est ton but dans la vie ?"
Depuis cette époque, je répondais que je rêvais de voyager tout en continuant à travailler comme développeur web.
Après un roadtrip au Japon en 2024 avec mon frère et des amis, je suis tombé amoureux du pays, de sa langue,
de sa culture et de ses paysages.
À mon retour, j'ai proposé à Tim et Dam l'idée de partir en PVT (Programme Vacances-Travail) tout en continuant
à travailler avec eux. Ils ont accepté, et me voilà désormais installé à Tokyo depuis octobre 2024 !
Je commence mes journées vers 9h30 en me rendant dans l'un de mes cafés préférés. L'après-midi, j'aime changer de quartier pour découvrir un nouvel endroit où travailler. Les Japonais fréquentent beaucoup les cafés pour travailler, et une vraie ambiance studieuse s'y installe ! Il m'arrive également de télétravailler depuis d'autres villes lors de mes déplacements.
Avec 7 heures de décalage (8 heures en hiver), j'ai environ trois heures de
travail en commun avec mon équipe, de 15h à 18h, heure locale.
Cela nous permet de faire nos réunions journalières ou hebdomadaires, de nous répartir les tâches et
de travailler de manière autonome.
Le matin, je me concentre sur le développement des fonctionnalités ou la revue de code de l'équipe.
Le client s’est bien adapté et a même l'impression de roulement permanent sur son projet !
Oui ! L'ambiance de travail dans les cafés, proche de celle d'un espace de coworking, est parfaite pour rester concentré. Les Japonais commencent leur journée vers 10h et travaillent jusqu'à 19h, ce qui correspond plutôt bien à mes horaires. Ils ont une culture du travail exigeante et une volonté de se dépasser, ce qui est extrêmement motivant au quotidien.
Les Japonais sont de très gros utilisateurs de mobile, les développeurs
mobiles y sont donc particulièrement recherchés.
Par ailleurs, l’intérêt pour le hardware et la robotique est très présent, davantage que pour le web
traditionnel.
Beaucoup de sites japonais ne sont pas traduits en plusieurs langues, et leur design reste souvent très
dense et chargé.
Il y a une belle opportunité d'apporter notre expertise en matière d'ergonomie, de design et
d'internationalisation !
PHP et Symfony sont beaucoup moins populaires ici qu’en Europe.
Les développeurs que j'ai rencontrés confirment que Symfony (et même Laravel) restent marginaux.
Les technologies les plus utilisées ici sont JavaScript / TypeScript, Python, C ou encore Java.
Nous avons mis en place des "coffee breaks" à distance, comme à l'époque du Covid.
Le matin, avant de démarrer la journée, ceux qui le souhaitent se retrouvent en visio pour échanger
quelques nouvelles.
Chaque vendredi midi, l'équipe se réunit pour partager son ressenti, puis discuter d’un sujet technique.
Même à distance, je participe systématiquement à la première partie pour garder ce lien précieux !
Évidemment, la famille, les amis… et l'équipe Widop !
Côté nourriture, même si le Japon regorge de nombreux plats délicieux et variés, le fromage et le vin
français me manquent beaucoup.
Et malgré mes entraînements de tennis de table en meetup à Tokyo, nos parties entre collègues me manquent,
même si, soyons honnêtes, la concurrence n’était pas toujours féroce…
Pour l’instant, je continue de profiter pleinement de mon Working Holiday
et de la flexibilité que m’offre Widop.
Je n'ai pas encore arrêté de décision pour la suite, même si je me sens très bien ici.
Créer une antenne Widop au Japon serait un rêve… mais cela nécessiterait de parler japonais couramment
pour aller chercher de nouveaux clients.
En attendant, Widop est déjà présent ici : en mai prochain, je donnerai une formation Docker de deux
jours à Tokyo pour notre client nordiste Exotec !
Si vous avez l’opportunité de voyager tout en travaillant, foncez !
C’est une expérience incroyable qui permet de découvrir de nouvelles cultures tout en gardant un
équilibre professionnel.
Cela dit, le full remote demande une bonne discipline et une capacité à apprécier la solitude.
Je recommande de privilégier un lieu confortable, avec une connexion internet stable… et un excellent café !