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Chez Widop, nous avons l’habitude de dire que la proximité avec nos clients ne dépend pas de la distance, mais de la qualité des échanges. Cette philosophie a pris tout son sens lors de notre dernière mission de formation réalisée… à plus de 10 000 kilomètres de Lille, au Japon.
Depuis plusieurs mois, l’un de nos leads développeurs, Jean-David, travaille depuis Tokyo, poursuivant ses missions pour Widop tout en vivant une aventure à l’international.
Une expérience déjà partagée dans un précédent article Un développeur Widop au bout du monde,
et qui a récemment donné lieu à une belle opportunité: former une équipe locale d’Exotec, l’un de nos clients historiques, sur Docker.
Chez Widop, Docker fait partie intégrante de notre quotidien. Nous l’utilisons systématiquement sur l’ensemble de nos projets, afin d'accélérer l’installation et améliorer l’expérience de nos développeurs. Notre expertise s’étend également à l’usage de Kubernetes sur certains projets plus complexes en production, ainsi qu’à l’automatisation des processus de build, de test et de déploiement via Docker dans des pipelines GitLab. Cette expérience terrain nous permet d’enseigner Docker de manière concrète, en prenant en compte les réalités de nos clients.
Exotec est aujourd’hui présent dans plusieurs régions du monde, dont l’Asie. Sa Business Unit APAC, basée au Japon,
est composée d’une équipe technique de 6 personnes, désireuse de renforcer ses connaissances sur Docker.
Pendant deux jours complets, Jean-David a animé une formation entièrement en anglais, en présentiel.
Cette proximité géographique temporaire nous a permis d’apporter une réponse rapide et personnalisée à notre client, tout en renforçant les liens entre nos équipes respectives.
La formation a été construite sur-mesure, alternant apports théoriques et exercices pratiques.
Chaque notion abordée a donné lieu à des manipulations concrètes, permettant aux six participants d’expérimenter par eux-mêmes, de poser des questions, et de repartir avec une meilleure compréhension et maîtrise de l’outil.
La formation s’est articulée autour de trois grands axes, pensés pour offrir une vision complète et progressive de Docker : des fondamentaux jusqu’à des cas d’usage plus avancés.
Nous avons démarré la formation par les bases : comprendre ce qu’est un conteneur,
l’API et le Daemon de Docker, le rôle des images et des layers, ou encore les mécanismes de cache.
Ces éléments sont souvent sous-estimés, alors qu’ils sont essentiels pour bien maîtriser et comprendre Docker.
Les participants ont exploré les principales commandes CLI (Command Line Interface), appris à rédiger un Dockerfile
et comment l’optimiser. L’objectif était de poser des bases solides pour être capable de conteneuriser une application et la faire tourner localement en toute autonomie.
Une fois les bases acquises, nous avons introduit Docker Compose,
un outil clé pour orchestrer plusieurs conteneurs. À travers la rédaction de fichiers docker-compose.yml
,
les participants ont appris à configurer des services interconnectés, à gérer les volumes, les réseaux et à comprendre les équivalences entre Docker et l’orchestrateur.
Nous avons également abordé l’usage de Makefile pour simplifier certaines opérations répétitives, une astuce très utile pour automatiser et gagner en efficacité.
Enfin, la dernière partie de la formation s’est concentrée sur les aspects opérationnels :
récupération de logs, debugging de conteneurs, compréhension du contexte de build,
ou encore les bonnes pratiques à adopter pour maintenir des environnements dont nous avons la maîtrise.
Nous avons également abordé l’usage de Docker dans un contexte d’intégration continue avec GitLab,
interagir avec une registry,
et présenté la technique du multi-stage build pour optimiser les images destinées à la production.
Une approche complète, orientée sur des cas concrets rencontrés au quotidien.
Pour mettre en application ces notions, nous avons construit un fil rouge progressif, basé sur plusieurs petits projets.
Nous avons commencé avec un simple script C, que les participants ont appris à compiler
à l’aide d’un conteneur, découvrant au passage l’utilisation de Docker dans des conditions de run ou de build.
Nous avons poursuivi avec une petite API développée en Flask, connectée à un Redis, permettant d’illustrer la puissance et la facilité de
Docker Compose pour gérer plusieurs services. Cela a permis d’aborder plus en détail les volumes, le networking,
et l’impact des options de configuration sur l'exécution des conteneurs.
Enfin, d’autres exercices complémentaires ont été proposés, comme la mise en relation de différents réseaux docker à l’aide de l’option "external".
Au-delà de l’aspect technique, cette formation a été l’occasion de renforcer notre lien avec Exotec.
Pouvoir collaborer avec un client nordiste à l’autre bout du monde, dans un cadre aussi dynamique, nous rappelle que la tech n’a pas de frontière.
Pour Widop, c’est aussi une confirmation de notre capacité à accompagner nos clients où qu’ils soient, avec flexibilité,
réactivité, et toujours le souci de transmettre des connaissances concrètes et utiles.
Deux jours de formation, des échanges riches, une équipe plus autonome, et une collaboration renforcée :
cette mission au Japon illustre parfaitement la manière dont Widop conçoit l’accompagnement technique.
Docker reste un pilier de notre approche DevOps, et nous sommes fiers de continuer à partager
notre expertise, que ce soit à Lille, à Tokyo, ou peut-être prochainement chez vous ?